A l’époque des Lignes Aériennes Latécoère, puis de l’Aérospostale, Didier Daurat exigeait de ses pilotes qu’ils fassent leurs premières armes dans les ateliers de maintenance et de réparation, ce qu’il appelait le « Royal Cambouis ».
Une fois en ligne, ses pilotes entretenaient dès lors une étroite relation avec leur machine et étaient à même d’affronter les pires aléas mécaniques de l’époque.
De nos jours, la situation est différente. Les pilotes délèguent les bons soins de leurs machines à des ateliers agréés, solution la plus commune.
Le lien privilégié avec la machine s’en trouve rompu.
Certes, il y a toujours le plaisir de voler, mais l’essentiel de la relation fait défaut.